(François Hollande, Libourne, 11 mars 2017)
François Hollande cite à nouveau François Mitterrand. La construction “Le A, c’est B” lui permet d’occulter tous les effets du nationalisme au profit d’un seul, la guerre, qui, identifiée au phénomène, apparaît comme inéluctable. Il s’agit d’un argument pragmatique, qui condamne une position en insistant sur ses conséquences négatives. Dans sa campagne contre l’extrême droite, le président sortant monte ici en généralité, comme si la définition d’un adversaire commun, le Front National, ne suffisait plus à occulter les divisions de sa famille politique.