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Soignants. Marre d’être patients

7 avril 20217 avril 2021 Hugues Constantin de Chanay

Une de Libération, 2 mars 2021

Le 2 avril, Libération rapporte en une le discours du personnel hospitalier, énonciation attribuée par laquelle le journal préserve en façade sa neutralité. On en resterait à cette apparence si l’on ne considérait que le plan strictement dénotatif.

Mais en montrant une relation lexicale l’expression choisie déclenche une syllepse par afférence contextuelle : soignants et patients sont en effet ce qu’on appelle des converses, c’est-à-dire qu’ils remplissent des rôles actanciels solidaires mais distincts dans un même script (ils se co-impliquent et se définissent l’un par l’autre). Le propos littéral (le personnel hospitalier se lasse d’attendre sagement) disparaît sous le propos connoté (il est absurde de demander aux soignants d’agir en soignés tout en négligeant une fatigue incontestablement pathologique) tant il est insistant : il s’ancre dans la surface signifiante, l’énoncé explicitant la relation lexicale. Soignants et patients sont des rôles cumulables, mais ce ne sont pas les mêmes. Les revendications du personnel hospitalier, comme naturalisées, sont légitimées par la seule rhétorique.

Posted in Figurez-vous...Tagged afférence contextuelle, connotation, converses, dénotation, énonciation attribuée, monstration, relation lexicale, syllepse

« Il attend quoi ? »

1 avril 20211 avril 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Une de Libération, 30 mars 2021)

Isolé à la droite de la page, bras et jambes croisés (synecdoque de la posture d’attente, elle-même face concrète du comportement visé, celui du statu quo choisi), le regard porté hors-champ et échappant à la fois à l’objectif et à la rencontre du lecteur, sis comme obstinément sur une chaise occupant un espace déjà vide (métaphore de l’île au milieu des flots) mais réel et dont il se détourne, Emmanuel Macron est l’image même de l’insularité têtue (métaphore globale de sa préférence jupitérienne pour le « cavalier seul », mais l’image, polyvalente ou si l’on veut polysémique, évoque aussi l’enfant capricieux, boudeur, entêté, puni). La sarcastique question rhétorique du gros titre enchérit : il ne s’agit en effet pas d’une demande d’information (« qu’attend Macron ? ») mais d’une affirmation déguisée et présentée comme validée : qu’il n’y a rien à attendre, qu’il y a urgence, et que là-dessus tout le monde est d’accord, journalistes comme lecteurs. L’image le montre : Macron est à la fois au coin et dans son coin.

Posted in Figurez-vous...Tagged métaphore, polysémie, question rhétorique, synecdoque

Dune enlisée

26 mars 202126 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

 Le 16 février 2021, à l’occasion d’une visioconférence consacrée au Sahel, Emmanuel Macron affrontait le dilemme suivant : rester au Sahel où l’armée française est présente avec l’opération Barkhane ; ou bien le quitter au risque de la « talibanisation », car l’opération « s’enlise » (Marianne, 19 mars). Et pourquoi donc ? Willem répond le même jour dans Libération.

L’armée est doublement inadaptée.

D’abord elle n’est vraiment pas de taille. Une antithèse oppose dans le dessin de Willem le petit nombre des militaires (très exactement une poignée : cinq), au grand nombre des potentiels djihadistes. Le dessin opère de ces derniers, représentés par leur stéréotype (crânes rasés et barbes sans moustache des salafistes) une quantification indéfinie en ne faisant qu’esquisser le sommet lointain des crânes et en laissant des blancs (donc il y en a beaucoup et ils sont innombrables).

Ensuite et surtout il y a l’antithèse principale : pour les cinq militaires, il n’y a aucun djihadiste ; mais pour le lecteur, ils grouillent. Le dessin, polyphonique, met en scène et hiérarchise deux points de vue. Les voyant du dessus, les militaires peuvent prendre les crânes pour des cailloux. Mais les voyant de face, le lecteur a de manière décisive un point de vue plus ample : ce sont des salafistes. Les militaires ont la berlue. Déjà mal outillés dans leur petit bus cahotant (métonymie de l’instrument et synecdoque de la partie), ils sont tout bonnement aveugles à l’océan (métaphore implicite) des djihadistes : ils ne trouveraient pas d’eau dans la mer.

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse, métaphore implicite, métonymie, polyphonie, quantification indéfinie, stéréotype, synecdoque

Stature d’Angela Merkel

25 mars 202125 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Willem, Libération, 16 mars 2021, p. 20)

Ces derniers temps, à cause d’une gestion de crise longtemps louable mais récemment malavisée, la CDU a perdu en crédibilité. Willem l’exprime dans Libération par une homologie (analogie relationnelle) : les trois images montrent qu’à mesure que le printemps s’annonce, la taille d’Angela Merkel rapetisse. Cette absurdité référentielle (dans le monde, nul ne change aussi sensiblement de taille) est un indice de décontextualisation pour l’interprétation métaphorique. L’équivalence d’une taille et de sa valeur fait partie de nos métaphores conceptuelles : l’image de Merkel (reconnaissable par synecdoque à sa coiffure en chapeau de champignon) représente sa taille mais signifie sa stature. Il n’y a aucune analogie directe entre une silhouette et une influence. En revanche il y a une homologie si on prend plusieurs vues, car l’évolution physique de Merkel peut être analogue à celle de l’influence de la CDU. L’image articule cette homologie à une antithèse : alors que le printemps s’épanouit, Angela Merkel est son parti se rabougrissent…

Posted in Figurez-vous...Tagged analogie, antithèse, décontextualisation, homologie, métaphore, synecdoque

Covid. Le maître du temps perdu

24 mars 202131 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Une de Libération, mercredi 17 mars 2021)

Voici Emmanuel Macron non pas conquérant mais conquis : comme en plongée (on voit son crâne d’en haut), les yeux baissés, il s’incline devant l’évocation du « maître du temps perdu », lui jadis « maître des horloges », selon ses propres mots. Suivant le fil de l’histoire récente, le dialogisme de Libération produit un effet de riposte : Emmanuel Macron, à qui ses paroles reviennent comme un boomerang, est battu sur son propre terrain (rétorsion rhétorique). Un second dialogisme, celui d’une tradition culturelle partagée, est évident à tout lecteur, à cause du « temps perdu » : la Recherche de Proust, écrivain par excellence de la mémoire – le temps d’avant le Covid n’est donc plus qu’un souvenir. Le titre, octroyant au virus la subtilité de la stratégie paradoxale (antithèse transcatégorielle : la défaite s’allie à la victoire : « perdu » /« maître ») suggère que Macron s’est fait jouer par plus malin que lui. Enfin la pose d’écolier repentant et puni (métaphore iconique implicite qui crée avec « maître » une isotopie polysémiotique) suggère la faute commise : avoir « perdu du temps »… et des vies.

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse transcatégorielle, dialogisme, isotopie polysémiotique, paradoxe, rétorsion rhétorique

Dedans avec les miens, dehors en citoyen

23 mars 202123 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

Crédits photo : L’Express

Face à la crise sanitaire et au reconfinement qu’elle impose, le nouveau slogan gouvernemental dévoilé par Jean Castex est un petit bijou de communication, qui regorge de figures peut-être un peu trop voyantes. L’ensemble est un alexandrin décomposable en deux hexamètres homorythmiques (2/4) et homosyntaxiques (adverbe de lieu + syntagme prépositionnel rimant en [jɛ̃], rime dite suffisante – répétant deux sons), double homologie sémantiquement renforcée par une antithèse (« dedans »/« dehors »). Comme la rhétorique publicitaire qui met en avant le consommateur, le slogan fournit polyphoniquement au consommateur un « prêt-à-parler » manifeste dans l’énallage de personne (« les miens » : la 1re personne, celle du locuteur, renvoie plutôt à tout électeur-cible qu’au porte-parole Jean Castex). Quant à « citoyen », au point de verrouillage mémoriel du slogan, non seulement il affirme paradoxalement compatibles l’isolement du confinement et la relation aux autres (figure du « en même temps », qualité centrale de l’éthos macronien), mais encore c’est un foyer topique en vogue (à une époque où l’on parle, toujours favorablement, de « comportement éco-citoyen », de « citoyen de la planète », etc.). Seul hic : toute rhétorique dehors, ce slogan semble témoigner d’une confusion entre communication et marketing (tare congénitale du libéralisme ?) et « sent » dialogiquement trop ouvertement son modèle publicitaire – technique qui fait prendre des vessies pour des lanternes.

Posted in Figurez-vous..., Non classéTagged énallage de personne, éthos, homologie, paradoxe, polyphonie, topos

« Reconfinement : les montagnes virus »

22 mars 202122 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Libération, 19 mars 2021, p. 2)

Ce 19 mars 2021, le titre du premier article de Libération est un condensé rhétorique sarcastique envers le gouvernement. À la faveur d’une construction qui transforme virus en substantif épithète et le fait adjectif de relation, est affirmée syntaxiquement une équivalence sémantiquement porteuse d’une métaphore in præsentia : le virus est, sur la route du gouvernement, un obstacle pénible à franchir. Et le dialogisme qui conduit chacun aux montagnes russes, deuxième métaphore, illustre bien sûr – le but n’étant pas de donner à rire mais de donner à penser – que tous les doubles sens ne sont pas des calembours ; mais aussi, puisque la restitution de cette deuxième séquence ne se fait que par hétéro-segmentation, que ce ne sont pas toujours des syllepses ou des antanaclases. Sont fusionnés ici en une sorte d’expression-valise deux discours dont les signifiants ne sont pas exactement les mêmes. La deuxième métaphore, celle des « montagnes russes » représentant la stratégie gouvernementale, délivre une double critique : non seulement les montagnes russes annoncent une alternance non dénombrée d’élévations et de dégringolades (confinement – déconfinement – reconfinement – déconfinement – reconfinement, etc.), stratégie assez vaine d’avancées et de reculs, mais encore son phore (le comparant) est un manège de fête foraine. Bref, c’est la foire.

Posted in Figurez-vous...Tagged adjectif de relation, antanaclase, calembour, dialogisme, épithète, hétéro-segmentation, métaphore, métaphore in praesentia, phore, signifiant, substantif, syllepse

Doit-on parler de « végano-gauchisme » ?

8 mars 202111 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

Source de l’image : Biba

Libération, jeudi 4 mars 2021, p. 22

La décision prise par le maire écologiste de Lyon de faire un repas végétarien dans les cantines a déclenché un débat que Libération dénonce comme incroyablement arriéré : dans les assiettes des élèves, avec les légumes, on servirait surtout une idéologie – la bienpensante non-consommation de viande serait un dommage collatéral de la volonté de préserver le climat, quitte à bousculer les traditions. L’idéologie pourfendue, Libération propose de la nommer « végano-gauchisme ». L’allusion au supposé « islamo-gauchisme » qui, selon Frédérique Vidal, gangrénerait la société est évidente. La formation du mot et ses connotations sont les mêmes : un composé désadjectival par une suffixation en -o qui convoque un stéréotype désinvolte et pratique un amalgame de mauvaise foi, comme pour une argumentation de meeting ; et bien sûr la présence du composant final « gauchisme ». Or le sillage dialogique laissé par « islamo-gauchisme » taxe d’absurde les propos de l’ennemi et ridiculise la position pro-viande. La messe est dite : les adversaires du menu végétarien rejoindraient dans l’histoire, égaux en vanité et peut-être en ridicule, les don Quichotte ennemis de la gauche, du progrès et du savoir.

Posted in Figurez-vous...Tagged composé désadjectival, connotation, dialogisme, stéréotype

“Fermer des lignes pour sauver la SNCF. Fermer des lits pour sauver l’hôpital. Fermer des classes pour sauver l’école. Que ce gouvernement ferme sa gueule pour sauver la France”

2 mars 20212 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

Photographie glanée sur Facebook, 10 janvier 2021

Ce slogan de manifestation énonce un raisonnement implicite (enthymème, c’est-à-dire syllogisme incomplet). On peut restituer ce raisonnement ainsi : pour sauver des institutions, par trois fois on a procédé à des fermetures du nécessaire service public (majeure explicite) ; si ça a marché trois fois, ça doit marcher encore (mineure implicite) ; pour sauver la France, il faudrait fermer quelque chose de nécessaire (conclusion explicite). La règle qui se dégage de la majeure est instituée par anaphore rhétorique (répétition du même segment linguistique). Cette répétition se produit aussi sur le plan sémantique : les trois premières phrases sont trois antithèses (saborder pour préserver), autrement dit trois paradoxes – qui parodient un éthos de stratège –, ce qui compose une isotopie rhétorique. La conclusion est alors étayée par une triple motivation : d’une part celle de l’insertion métaphorique (la France est une institution, le gouvernement lui est nécessaire), d’autre part celle de la syllepse (fausse identité entre les sens de « fermer » dans « fermer des lits » et « fermer sa gueule »), et enfin celle de l’anaphore (reprise de « fermer pour sauver »). Le raisonnement est bien sûr ad personam (procédé « diaphonique » dans la mesure où le discours d’autrui est retourné contre lui) : le manifestant valide la conclusion, mais non la stratégie illustrée par les fermetures. Son propre piège se referme sur le gouvernement…

Posted in Figurez-vous...Tagged ad personam, anaphore, antithèse, conclusion, diaphonique, enthymème, ethos, explicite, implicite, isotopie, majeure, métaphore, mineure, motivation, paradoxe, syllepse, syllogisme

« L’islamo-gauchisme […] gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable »

25 février 202125 février 2021 Hugues Constantin de Chanay

Frédérique Vidal, 14 février 2021

Ces propos tenus par Frédérique Vidal ont déclenché une indignation. Pourquoi ? Toute polémique mise à part, leur ton est bien peu ministériel. Déjà, il y a l’encombrant dialogisme difficile à dissocier de cette expression lestée d’une généalogie d’extrême droite, cette dernière l’ayant récupérée pour vilipender les droits de l’homme. Mais l’expression elle-même illustre une rhétorique de pamphlet. C’est pourquoi une expression qui, à la limite, pourrait galvaniser en meeting paraît franchement déplacée dans un discours gouvernemental : pour ce genre discursif, ce n’est pas le bon éthos. L’apocope avec suffixation en -o réduit une catégorie à un stéréotype qui se préoccupe moins d’analyser que de disqualifier (les cocos, les prolos, les intellos, les écolos, les aristos…), connotation axiologique qui demeure en composition (comme dans « analyses rhétorico-politiques », qui renvoie davantage à l’argutie qu’à l’argumentation sérieuse impliquée par « analyses rhétoriques et politiques ») ; le suffixe agentif -iste signifiant l’engagement en faveur d’une cause dénonce souvent l’aveuglement idéologique et l’excès (islamistes, justement) ; et enfin la création néologique d’une catégorie homogène, comme le prétend le trait d’union proche de l’équivalence, pratique une association qui, faute d’argumentation, tend à un amalgame. Une double métaphore ancre la péjoration : la société est un corps et l’« islamo-gauchisme » une de ses maladies, reliée à la mort, au pourrissement, à la souffrance : il faut la soigner au plus vite.

Posted in Figurez-vous...Tagged amalgame, apocope, argumentation, association, dialogisme, équivalence, néologisme, pamphlet, stéréotype, suffixation, suffixe agentif

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Motion contre la LPPR

La LPPR, votée par l’Assemblée nationale et le Sénat (alors même que le gouvernement ne dispose pas d’une majorité à la Chambre haute), en dépit des avis du Conseil économique et social et du Haut Conseil pour l’égalité,  modifie profondément les institutions de la recherche et de l’enseignement supérieur dans le sens d’une plus grande subordination au pouvoir politique en la dépouillant de son indépendance.

La SELP dénonce l’absence de concertation et la brutalité des moyens employés par le gouvernement dans le processus d’adoption de cette loi (procédure accélérée pendant les confinements du printemps et de l’automne), appelle les candidates et les candidats aux prochaines élections républicaines à s’engager dans une voie de concertation avec l’ESR afin de réécrire une loi qui soit profitable à toutes et tous et dégage la recherche et l’enseignement supérieur des pièges de la concurrence immédiate à laquelle les condamne l’actuelle loi.