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Étiquette : syllepse

« Je suis pour le grand remplacement des 3,5 millions de chaudières au fioul qui existent encore dans notre pays »

1 avril 20221 avril 2022 Hugues Constantin de Chanay
Petite phrase extraite de l’intervention de Fabien Roussel dans Le Débat du Siècle, Twitch, 13 mars 2022

Ce qui distingue en principe la syllepse du simple calembour, c’est que dans celle-là la collusion des formes concurrentes produit une synthèse des sens qui apporte à l’énoncé un « surcroît » sémantique. De prime abord Fabien Roussel n’a joué que sur l’effet de surprise en insérant dans une combinatoire libre une séquence en laquelle on reconnaît dialogiquement le syntagme figé « grand remplacement », qui débarque dans ce discours avec tout son arbre généalogique, de son père Renaud Camus à divers épigones d’extrême droite, arbre idéologiquement opposé à ses options communistes.

Il aurait pu tout simplement récuser la thèse ; mais, en lui donnant un tout autre sens, son énoncé recueille le syntagme rescapé et fait cohabiter en une même occurrence sens dans le discours originel et sens dans le discours nouveau. Car, sur l’axe de la /réalité/, une antithèse in absentia vole le « grand remplacement » au mythe des races pour le réorienter sur le parc des chaudières, peut-être moins grandiose mais plus « concret » et plus directement lié à une pratique quotidienne. Sa mention par Fabien Roussel contribue surtout, avec la préposition consécutive « pour » énonçant un but, non pas à un diagnostic de déclin, mais à une proposition détaillée et reliée à une préoccupation majeure (le climat) indifférente à toute « identité » nationale, se démarquant donc nettement du discours évoqué, dans le cadre d’une parfaite illustration du genre discursif le plus attendu dans les interventions des candidats à la présidentielle : le programme.

Posted in Présidentielle 2022Tagged antithèse in absentia, calembour, combinatoire, dialogisme, genre discursif, préposition consécutive, syllepse

“Pour de l’or, il faut de l’argent”

11 novembre 202111 novembre 2021 Hugues Constantin de Chanay

Traduction : pour obtenir les premières places en sport, il faut des moyens financiers – mais la chose est dite autrement : tel est le propre des tropes de rhétorique, avec ici l’avantage que le lecteur est responsable de ce qu’il comprend (ce qui produit au minimum un sentiment de connivence), mais comme inconvénient qu’il risque de s’égarer, voire de ne rien comprendre si on ne rend pas le discours porteur de garanties de bonne interprétation. C’est pourquoi le contexte martèle qu’il s’agit de /sport/, d’/éminence/ et d’/État français/ : en photographie Emmanuel Macron, bras musclés de sportif, torse moulé dans un marcel de sport, arbore trois médailles d’or olympiques au ruban tricolore portant le chiffre 1 : seuls les premiers valent.

Avec un tel contexte on ne peut que déclencher une dérivation interprétative sur « or », qui n’est pas seulement le /métal précieux/ mais par synecdoque la /médaille d’or olympique/. Une syllepse dédouble alors la lecture de « argent »,  dont le sens financier peut être considéré comme littéral, mais dont, par homologation isotopique, la présence de « or » rend pertinente la signification synecdochique originelle : l’argent est aussi, quoiqu’un peu moins que l’or sans doute, une /médaille olympique/.

Or le titre, s’il confirme encore qu’il s’agit bien de /sport/, opère surtout une délégation énonciative qui donne la vedette à un point de vue autre que celui du président, celui des « athlètes », en réponse au sermon présidentiel du lundi 13 septembre. L’expression rhétorique fait de l’énoncé une variante du topos /qui peut le plus peut le moins/ et le présente comme une quasi-vérité, tandis qu’ à l’opposé le point de vue macronien est décrédibilisé : c’est le désir indu de celui qui voudrait des médailles sans investir dans le sport, ou, pour le dire autrement, de la qualité gratis pro Deo – en l’occurrence pro Iovi (nom latin de Jupiter) ?

Posted in Figurez-vous...Tagged énonciation, homologation isotopique, sens littéral, syllepse, synecdoque, topos, trope

« Un bilan pas très stupéfiant ? »

10 mai 202110 mai 2021 Hugues Constantin de Chanay
Le Canard enchaîné, 22 avril 2021

Le Canard enchaîné, en une du 22 avril, dénonce une diversion macronienne (il s’attaquerait à la drogue pour reléguer son passif à l’arrière-plan). Si manœuvre il y a, le Canard le dit, elle est déjouée. Le mot « stupéfiant » cumule deux sens, /produit hallucinogène/ et /excellent à un point étonnant/, incompatibles à un point tel que la syllepse, ne dégageant aucun sens supplémentaire, sonne artificiel et vire au calembour purement formel.

Ce caractère formel est parfait pour observer l’émergence sémémique par association contextuelle : rapproché de « drogue », le mot « stupéfiant » est un substantif qui désigne une substance psychotrope ; mais rapproché de « bilan », c’est un adjectif axiologique positif. Or, comme dans les conflits de perception de la Gestalttheorie, on ne peut comprendre les deux sens à la fois. N’est-ce pas là montrer que l’effet hallucinogène est réservé à la drogue mais que pour le bilan, on gardera l’esprit clair ?

Posted in Figurez-vous...Tagged axiologique, calembour, contexte, sémème, substantif, syllepse

“L’important à l’école, c’est la transmission”

23 avril 202123 avril 2021 Hugues Constantin de Chanay

Libération, 30 mars 2021, p. 22.

Si les écoliers à tête noire que dessine Willem sont des monstres, c’est parce que le medium iconique a permis la fusion en une métonymie-valise du coronavirus (reconnaissable à son image stéréotypée de boule à picots) et des enfants à tête ronde. La monstruosité de cette fusion trouve un écho dans le dialogue de sourds échangé par les deux personnages. Le mot « transmission » et son anaphorique « ça » composent une fausse antanaclase comme dans l’exemple classique donné pour telle par Fontanier : « brûlé de plus de feux que je n’en allumai ». Mais la différence, c’est que l’énoncé est ici dialogal et les deux sens de « transmission » sont répartis en ceux interventions distinctes, toutes deux monosémiques. Une syllepse par rétroaction et afférence contextuelle se produit bien mais seulement dans l’esprit du lecteur, « ça » engrangeant dans le discours de l’émissaire de la santé le double apport, dans le cotexte d’une part, de « inquiète », et dans le contexte d’autre part, de l’image inquiétante d’un malade en réanimation à l’arrière-plan où l’école s’ouvre sur le monde extérieur. Le malentendu entre les deux personnages est source d’une métaphore montrée : enseignement et contagion s’ignorent l’un l’autre mais vont de pair

Posted in Figurez-vous...Tagged afférence contextuelle, anaphore, antanaclase, cotexte, dialogisme, iconicité, métaphore montrée, métonymie-valise, monosémie, syllepse

Soignants. Marre d’être patients

7 avril 20217 avril 2021 Hugues Constantin de Chanay

Une de Libération, 2 mars 2021

Le 2 avril, Libération rapporte en une le discours du personnel hospitalier, énonciation attribuée par laquelle le journal préserve en façade sa neutralité. On en resterait à cette apparence si l’on ne considérait que le plan strictement dénotatif.

Mais en montrant une relation lexicale l’expression choisie déclenche une syllepse par afférence contextuelle : soignants et patients sont en effet ce qu’on appelle des converses, c’est-à-dire qu’ils remplissent des rôles actanciels solidaires mais distincts dans un même script (ils se co-impliquent et se définissent l’un par l’autre). Le propos littéral (le personnel hospitalier se lasse d’attendre sagement) disparaît sous le propos connoté (il est absurde de demander aux soignants d’agir en soignés tout en négligeant une fatigue incontestablement pathologique) tant il est insistant : il s’ancre dans la surface signifiante, l’énoncé explicitant la relation lexicale. Soignants et patients sont des rôles cumulables, mais ce ne sont pas les mêmes. Les revendications du personnel hospitalier, comme naturalisées, sont légitimées par la seule rhétorique.

Posted in Figurez-vous...Tagged afférence contextuelle, connotation, converses, dénotation, énonciation attribuée, monstration, relation lexicale, syllepse

« Reconfinement : les montagnes virus »

22 mars 202122 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Libération, 19 mars 2021, p. 2)

Ce 19 mars 2021, le titre du premier article de Libération est un condensé rhétorique sarcastique envers le gouvernement. À la faveur d’une construction qui transforme virus en substantif épithète et le fait adjectif de relation, est affirmée syntaxiquement une équivalence sémantiquement porteuse d’une métaphore in præsentia : le virus est, sur la route du gouvernement, un obstacle pénible à franchir. Et le dialogisme qui conduit chacun aux montagnes russes, deuxième métaphore, illustre bien sûr – le but n’étant pas de donner à rire mais de donner à penser – que tous les doubles sens ne sont pas des calembours ; mais aussi, puisque la restitution de cette deuxième séquence ne se fait que par hétéro-segmentation, que ce ne sont pas toujours des syllepses ou des antanaclases. Sont fusionnés ici en une sorte d’expression-valise deux discours dont les signifiants ne sont pas exactement les mêmes. La deuxième métaphore, celle des « montagnes russes » représentant la stratégie gouvernementale, délivre une double critique : non seulement les montagnes russes annoncent une alternance non dénombrée d’élévations et de dégringolades (confinement – déconfinement – reconfinement – déconfinement – reconfinement, etc.), stratégie assez vaine d’avancées et de reculs, mais encore son phore (le comparant) est un manège de fête foraine. Bref, c’est la foire.

Posted in Figurez-vous...Tagged adjectif de relation, antanaclase, calembour, dialogisme, épithète, hétéro-segmentation, métaphore, métaphore in praesentia, phore, signifiant, substantif, syllepse

“Fermer des lignes pour sauver la SNCF. Fermer des lits pour sauver l’hôpital. Fermer des classes pour sauver l’école. Que ce gouvernement ferme sa gueule pour sauver la France”

2 mars 20212 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

Photographie glanée sur Facebook, 10 janvier 2021

Ce slogan de manifestation énonce un raisonnement implicite (enthymème, c’est-à-dire syllogisme incomplet). On peut restituer ce raisonnement ainsi : pour sauver des institutions, par trois fois on a procédé à des fermetures du nécessaire service public (majeure explicite) ; si ça a marché trois fois, ça doit marcher encore (mineure implicite) ; pour sauver la France, il faudrait fermer quelque chose de nécessaire (conclusion explicite). La règle qui se dégage de la majeure est instituée par anaphore rhétorique (répétition du même segment linguistique). Cette répétition se produit aussi sur le plan sémantique : les trois premières phrases sont trois antithèses (saborder pour préserver), autrement dit trois paradoxes – qui parodient un éthos de stratège –, ce qui compose une isotopie rhétorique. La conclusion est alors étayée par une triple motivation : d’une part celle de l’insertion métaphorique (la France est une institution, le gouvernement lui est nécessaire), d’autre part celle de la syllepse (fausse identité entre les sens de « fermer » dans « fermer des lits » et « fermer sa gueule »), et enfin celle de l’anaphore (reprise de « fermer pour sauver »). Le raisonnement est bien sûr ad personam (procédé « diaphonique » dans la mesure où le discours d’autrui est retourné contre lui) : le manifestant valide la conclusion, mais non la stratégie illustrée par les fermetures. Son propre piège se referme sur le gouvernement…

Posted in Figurez-vous...Tagged ad personam, anaphore, antithèse, conclusion, diaphonique, enthymème, ethos, explicite, implicite, isotopie, majeure, métaphore, mineure, motivation, paradoxe, syllepse, syllogisme

« Du vert et du pas mûr »

14 décembre 20209 février 2021 Hugues Constantin de Chanay

Libération, 13 octobre 2020

Le week-end des 11 et 12 octobre 2020, le gouvernement français publie son budget prévisionnel. Libération persiffle en une : les propositions écologiques n’y ont pas été assez réfléchies. Le journal le dit avec tant de figures de styles que la formule, rhétoriquement motivée et très péjorative, rend très difficile la contestation.

Y sont isotopes en effet (c’est-à-dire en harmonie sémantique) : la métonymie chromatique qui désigne les écologistes (le vert est la couleur emblématique des végétaux), ouvrant ici la voie à une syllepse (le vert est le premier degré de maturation des végétaux non verts) ; une métaphore biologique du développement des plantes (« pas mûr » signifie « trop peu réfléchi ») ; une évocation par dialogisme de l’expression lexicalisée « des vertes et des pas mûres » (classique métaphore des incartades stéréotypiquement juvéniles).

Le jeu syntaxique présente en coordination ce qui est en fait une attribution (le vert n’est pas mûr), en quoi l’on reconnaît un hendiadyn. Vrai pléonasme, c’est-à-dire pas une vaine périssologie, la formule construit par l’identité sémantique insistante un au-delà hyperbolique de l’immaturité : entendre ou faire des vertes et des pas mûres, c’est entendre ou faire « des choses extraordinaires, incroyables, scandaleuses ». La présentation en hendiadyn a un triple avantage : d’abord elle laisse au lecteur la responsabilité de produire dans son interprétation l’équivalence attributive, qui n’est littéralement qu’implicite ; ensuite elle dissocie, par la coordination, ce qui est coréférentiel – il s’agit toujours des projets écologiques, mais « verts » les identifie politiquement tandis que « pas mûr » les qualifie, précisément les disqualifie ; enfin, elle permet de récupérer par dialogisme une expression qui en fait des projets saugrenus et simplets – nouvel éthos d’un parti qui s’était initialement présenté, face au RN, comme celui du sérieux et de la sagesse.

Posted in Figurez-vous..., Non classéTagged dialogisme, éthos, hendiadyn, hyperbole, lexicalisation, métonymie, motivation rhétorique, périssologie, pléonasme, syllepse

Manu Militari

6 mars 20206 mars 2020 Hugues Constantin de Chanay

La tête carrée, les sourcils légèrement froncés, la bouche au repos, l’air préoccupé mais pas du tout affolé, Emmanuel Macron fait en une de Libération un splendide dictateur romain – ces magistrats auquel la République accordait les pleins pouvoirs pour une durée déterminée, souvent en cas d’urgence militaire. Une isotopie (et dans ce cas, un ancrage de l’image) relie la photographie et le texte, le journal commentant l’usage de l’article 49.3, annoncé samedi dernier par Édouard Philippe, pour couper court aux débats sur la réforme des retraites, par ces mots : « Manu militari ». L’usage d’une expression latine proverbiale permet à Libération de renvoyer dialogiquement à l’époque romaine et d’insister sur l’image sévère, et même dure, qu’il produit du président, en lui donnant d’austères ancêtres latins ; mais aussi, littéralement, cette expression critique la méthode forte employée :  l’article 49.3 est constitutionnel certes, mais martial. L’essentiel est toutefois ailleurs. L’opportunité de l’expression vaut surtout par la syllepse sur « Manu » (la main en latin, mais Emmanuel Macron sur la photographie), qui coagule le personnage de Macron et l’emploi de la force. Ils sont de même aspect, plus intrinsèquement mêlés encore qu’un recto et un verso – une syllepse, c’est à la fois l’humour traditionnel de Libération et, argumentativement, une paronomase parfaite. Pis, c’est du Macron intime (diminutif « Manu ») que vient la poigne. Le « en même temps » emblématique du personnage se concentre en antithèse aux moments décisifs : un Macron abordable et humain, mais aussi inflexible et froid qu’une statue de marbre.

Posted in Figurez-vous...Tagged ancrage, antithèse, dialogisme, diminutif, isotopie, paronomase, syllepse

Le modèle « grande gueule »

3 mars 202015 décembre 2020 Hugues Constantin de Chanay
Libération, 11 février 2020, p. 19.

Parce qu’elles travaillent sur le visible (une subdivision du « concret » qu’on se contente souvent d’opposer à l’abstrait) les images réveillent dans la langue des métonymies comateuses : le CNRTL définit grande gueule par « bavard et grossier » sans faire nullement mention du premier support dérivationnel, la mâchoire. Cette mâchoire, la langue l’a même laissée derrière elle, car jamais on ne désigne par « grande gueule » quelqu’un qui a une forte ossature mandibulaire et, de ce fait, un visage d’aspect animal ne méritant pas que l’on parle de « bouche ». Mais à l’image, la gueule apparaît nécessairement sous un aspect exclusivement visuel. Il y a alors un effet de syllepse : d’une part le masque exige l’interprétation dimensionnelle que conforte le dessin de Trump, dont la tête est trois fois plus grosse que celle de la vendeuse, double menton, bajoues tombantes comme celles d’un bouledogue, bouche hyperboliquement amère – c’est-à-dire, pour rester dans le visuel, fermée et orientée vers le bas ; d’autre part l’interprétation courante du syntagme « grande gueule », alliée à la présence d’un prototype de la parole intempestive, y superpose le sens /bavard incontrôlable/. Gain sémantique de l’opération, l’image récolte ce qu’elle a associé dans la langue et l’infuse dans le dessin de Trump. Sa politique, ses bruyantes manifestations oratoires, ne sont que l’effet primitif de son inesthétique volume physique.

Posted in Figurez-vous...Tagged analyse d'image, dérivation, hyberbole, métonymie, prototype, syllepse

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