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Étiquette : paronomase

« La fabrique des élites se délite »

23 février 202123 février 2021 Hugues Constantin de Chanay

Libération, 11 février 2021

Le titre donné par Libération à son article sur les scandales sexuels affectant Sciences-Po cumule une double paronomase (segment [de], segment [elit]), voire une antanaclase à l’oral où il n’y a pas d’hétérosegmentation, autrement dit une figure d’équivalence ; et une antithèse (l’« élite » est au sommet, mais elle « se délite » et sombre), autrement dit une figure d’opposition. Une chose sous l’aspect de son contraire, l’union intrinsèque des extrêmes, c’est là un premier topos (le feu sous la glace, docteur Jekyll et mister Hyde, la roche tarpéienne proche du Capitole) : détrompé, le sens commun est d’autant plus convaincu – autre topos, c’est devenir adulte que d’être dessillé. Bref, ce scandale n’a rien de surprenant ; c’est un cas d’école, dit Libération !

Posted in Figurez-vous...Tagged antanaclase, antithèse, équivalence, hétérosegmentation, paronomase, topos

« Ça n’est pas parce que ça baisse que c’est bas »

9 décembre 202014 décembre 2020 Hugues Constantin de Chanay

(Oliver Véran, journal de 8 h sur France Culture, 20 novembre 2020)

Crédits photo : Wikimedia

Ainsi Olivier Véran, ministre de la Santé, à propos des chiffres de la pandémie, bloquait-il par une dissociation l’équivalence impliquée par le polyptote (figure consistant à employer dans une même phrase deux mots morphologiquement apparentés). II exploitait ainsi une propriété du couple haut/bas définie par l’existence in absentia du terme haut et partagée par de nombreuses antithèses : l’un des termes est marqué (bas), l’autre non marqué (haut). Une haute montagne ne sera jamais « basse ». Mais un lilliputien sera « haut » comme trois pommes. Quant à baisser, c’est un verbe imperfectif : il ne désigne pas un état achevé mais une évolution. Bas, au contraire, et puisqu’il est marqué, désigne forcément une étape atteinte.

Or baisser et bas, ça se ressemble diantrement : tout polyptote sous-entend une paronomase. Il faut pour les distinguer ce que Pascal appelait l’« esprit de géométrie » et savoir se fonder sur des principes « inaccoutumés », en l’occurrence rejeter les promesses toutes faites du lexique. Olivier Véran projette ainsi dans ses discours un éthos de phronèsis (compétence, sagesse). Et sa mise en garde est une douce invitation, une promesse même : vous aussi, vous pouvez atteindre ce fin éthos de lucidité en sachant distinguer baisser, non marqué, et bas, marqué.

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse, dissociation, ethos de phronesis, imperfectif, in absentia, marqué, non marqué, paronomase, polyptote

Manu Militari

6 mars 20206 mars 2020 Hugues Constantin de Chanay

La tête carrée, les sourcils légèrement froncés, la bouche au repos, l’air préoccupé mais pas du tout affolé, Emmanuel Macron fait en une de Libération un splendide dictateur romain – ces magistrats auquel la République accordait les pleins pouvoirs pour une durée déterminée, souvent en cas d’urgence militaire. Une isotopie (et dans ce cas, un ancrage de l’image) relie la photographie et le texte, le journal commentant l’usage de l’article 49.3, annoncé samedi dernier par Édouard Philippe, pour couper court aux débats sur la réforme des retraites, par ces mots : « Manu militari ». L’usage d’une expression latine proverbiale permet à Libération de renvoyer dialogiquement à l’époque romaine et d’insister sur l’image sévère, et même dure, qu’il produit du président, en lui donnant d’austères ancêtres latins ; mais aussi, littéralement, cette expression critique la méthode forte employée :  l’article 49.3 est constitutionnel certes, mais martial. L’essentiel est toutefois ailleurs. L’opportunité de l’expression vaut surtout par la syllepse sur « Manu » (la main en latin, mais Emmanuel Macron sur la photographie), qui coagule le personnage de Macron et l’emploi de la force. Ils sont de même aspect, plus intrinsèquement mêlés encore qu’un recto et un verso – une syllepse, c’est à la fois l’humour traditionnel de Libération et, argumentativement, une paronomase parfaite. Pis, c’est du Macron intime (diminutif « Manu ») que vient la poigne. Le « en même temps » emblématique du personnage se concentre en antithèse aux moments décisifs : un Macron abordable et humain, mais aussi inflexible et froid qu’une statue de marbre.

Posted in Figurez-vous...Tagged ancrage, antithèse, dialogisme, diminutif, isotopie, paronomase, syllepse

« L’Union européenne n’est pas un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds, mais c’est une maison commune que l’on construit ensemble. »

27 mai 201927 mai 2019 Hugues Constantin de Chanay

(Daniel Cohn-Bendit, 2012)

Paillasson ou maison ? Les deux appartiennent au même champ lexical (pas de bonne maison sans paillasson, et réciproquement). Ils riment, ce en quoi l’on peut voir en cédant aux illusions de la paronomase, toujours rhétoriquement efficace, un reflet de leur association. Mais ils témoignent d’une antithèse fonctionnelle : le paillasson est un lieu de passage pour entrer dans son habitation les pieds propres. C’est cette antithèse qui se répartit avant et après un « mais » métalinguistique, lequel oppose deux formulations au sein d’une seule et même métaphore : sous quelque forme qu’on doive se la représenter, l’Europe, familière, concrète, aura un rapport au « chez soi », qu’elle le constitue ou qu’elle permette d’y accéder ; elle sera donc associée au foyer et promue au rang des réalités de première nécessité.

Pour représenter l’Europe, Cohn-Bendit choisit résolument la maison, surtout valorisée par ce qui s’y loge de solidarité humaine (« commune », « ensemble » qui font écho à « union »), et non le paillasson – tout en laissant supposer que les conceptions courantes choisissent, elles, le paillasson. La métaphore qui cible des objets particuliers (maison, paillasson) convoque avec eux des scènes entières. Dans une maison, on entre, et pour ne pas la salir on s’essuie les pieds.

Les métaphores spatiales implicitées (entrer dans, être dans, rejoindre…) sont une transposition conceptuelle courante. La dévalorisation du paillasson, elle, est innovante : que laisse-t-on en dehors de la maison grâce au paillasson ? De la boue, des graviers, de la poussière – des saletés. La participation à l’Europe pourrait n’être pour la France, comme pour d’autres pays, qu’un moyen parmi d’autres de conserver confortablement son fonctionnement habituel interne. Mais Cohn-Bendit est clair : pas d’« Europe washing » !

Source de l’image : Can Stock Photo

Posted in EuropéennesTagged antithèse fonctionnelle, métalinguistique, métaphore, paronomase

« Emmanuel Macron est un ‘social killer' »

1 septembre 20171 septembre 2017 Hugues Constantin de Chanay
(Alexis Corbière, Libération du 25 août 2017, p. 10)
« Cet homme, malgré ses sourires permanents, est un « social killer » à la communication très verrouillée » : opposant traditionnellement apparence et essence, Alexis Corbière renvoie Emmanuel Macron à sa prétendue nature, celle du « social killer ». Mais cette nature est multiple : sous l’expression néologique, tout le monde entend instantanément « serial killer », emprunt à l’anglais, plus précisément étatsunien. Car l’écho dialogique qui relie les deux expressions convoque bien plus qu’une paronomase – elles comportent deux mots, elles ont le second en commun, et le premier est un adjectif bisyllabique de phonème initial /s/dont la base se finit par /j/ et dont le suffixe est /al/. Or, selon le principe des paronomases, quasi-identité de forme vaut quasi-identité de fond. Le Président n’est ainsi pas tant le personnage que l’expression désigne en premier lieu par métaphore (celui qui fait disparaître les acquis sociaux au risque de tuer) qu’un exemplaire de ces individus reconnus de part et d’autre de l’Atlantique comme ennemis publics et qu’il faut stopper par tous les moyens. En effet, une menace plane ‒ le caractère sériel de leurs forfaits le dit ‒, et leur nature perverse le confirme : les criminels ré-ci-di-ve-ront. Alexis Corbière en conclut dans la suite de l’interview : « il faut craindre le pire ». Du quinquennat qui s’annonce, cette fin d’été n’est que le début…
Crédit photo : Laurent Troude
Posted in Figurez-vous...Tagged dialogisme, métaphore, néologie, paronomase

« Les élections nous cassent les urnes »

29 juin 20171 juillet 2017 Hugues Constantin de Chanay

(Tag lisible à l’entrée du campus Porte des Alpes de l’Université Lyon 2)

Tagué avant le premier tour de la présidentielle, et toujours présent après le deuxième tour des législatives, ce slogan change partiellement de sens en fonction de l’actualité électorale française – qui s’y prête. Il est adapté aux contraintes des tags : c’est une formule lapidaire à fort impact rhétorique, ici un calembour reposant sur un dialogisme sans fard – grâce à l’effet de paronomase, tout le monde entend l’expression familière « casser les burnes ». Ainsi chacun est-il invité à se désolidariser des élections. Pendant la présidentielle, on comprenait que la campagne n’était pas à la hauteur des attentes, du fait de l’omniprésence dans les médias des affaires Fillon et Le Pen, ainsi que de la faiblesse du débat d’entre-deux-tours : on pouvait rechigner à voter. Fin juin, c’est à la forte abstention que l’on songe : le vote peut être jugé non représentatif. Dans les deux cas c’est l’instrument électoral, les urnes, que le slogan désigne par métonymie. En même temps, grâce au calembour, il exprime à la fois le sentiment des esprits républicains attachés au droit de vote et des citoyens bon juges de ce qui les intéresse : que les urnes soient cassées, pour le dire avec la joviale spontanéité du tag humoristique, ça leur casse les burnes.

Photographie © Domitille Caillat

Posted in Figurez-vous...Tagged calembour, dialogisme, métonymie, paronomase

« En Arrière ! »

28 mai 201728 mai 2017 Sarah Al-Matary

Affiche « Pour une écologie radicale et citoyenne », mai 2017

Alors que Les Républicains En Marche pour les législatives se réclament d’un progressisme libéral et conquérant, Régis Rollès et Fanny Scopel ‒ candidat et suppléante à cette même élection dans la 6e circonscription de Paris ‒ se présentent sous un slogan antithétique : « En Arrière ! ». Si l’humour peut constituer une force pour ces tenants de la décroissance, qui espèrent bénéficier d’une dynamique favorable, la référence peu valorisante à l’arrière leur portera-t-elle chance ? En politique, l’arrière est en effet associé aux propositions rétrogrades, comme le signale généralement le préfixe « rétro- ». Mais ce dernier signifie également « en sens inverse ». C’est bien cette acception que privilégient R. Rollès et F. Scopel, lesquels se présentent – à la faveur d’une paronomase ‒ comme des « candidats de l’objection de croissance ». Ils se sont de fait engagés en « opposition au productivisme », dont les conséquences écologiques sont désastreuses. Leur réaction n’aurait donc rien de réactionnaire, puisqu’elle viserait à changer les mentalités et les pratiques plutôt qu’à en revenir au passé. Comme l’escargot qu’ils ont choisi pour mascotte (il porte fièrement à l’arrière de son corps une coquille en forme de rose), les décroissant.e.s se hâteraient simplement avec lenteur !

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse, paronomase

« Des matadors […] aux matamores, il n’y a qu’un pas »

24 avril 2017 Hugues Constantin de Chanay
(Julien Rebucci, « François Fillon, ses premiers arrangements avec la réalité », Les Inrockuptibles)
« Des matadors que le jeune Fillon admire, aux matamores qu’il semble de plus en plus incarner, il n’y a qu’un pas » : cette citation, extraite d’une biographie non hagiographique de François Fillon récemment parue, forme une phrase sophistique, autrement dit un énoncé dont la rhétorique persuasive repose implicitement sur un raisonnement fallacieux. Outre l’« illusion biographique » (Bourdieu, 1986), qui sélectionne dans le passé ce qui paraît laisser présager le présent, l’idée suggérée est que depuis longtemps François Fillon est un dissimulateur invétéré (l’auteur vient de parler de l’engouement du jeune Fillon pour la tauromachie). Pourquoi peut-on voir dans la fascination de Fillon pour les corridas l’annonce du futur Pénélopegate ? Eh bien, parce que les mots « matador » et « matamore », à un simple son près, se ressemblent. Or les mots qui se ressemblent s’assemblent (paronomase), et donc une notion évoquée par l’un mène « tout naturellement » à la notion évoquée par l’autre, au mépris de l’arbitraire du signe (ce qui est d’ailleurs consubstantiel à la rhétorique, mais la sophistique commence sans doute quand il n’y a pas d’autre argument que rhétorique). En l’occurrence,  comme le disait déjà en 1900 le délirant Jean-Pierre Brisset, « toutes les idées que l’on peut exprimer avec un même son, ou une suite de sons semblables, ont une même origine et présentent entre elles un rapport certain, plus ou moins évident, de choses existant de tout temps ou ayant existé autrefois d’une manière continue ou accidentelle » (La grande nouvelle). Alors qu’on suspecte Fillon pour des faits réels, il est dommage de rejoindre une pensée si primitive en se réfugiant dans une figure qui se passe de toute réalité. Trop de rhétorique tue-t-elle la rhétorique ?
Posted in Figurez-vous...Tagged paronomase

« Le vote utile, c’est un vote futile »

18 avril 201719 avril 2017 Sarah Al-Matary

François Asselineau, France 2, 17 avril 2017

La structure « X, c’est Y », souvent exploitée en politique, permet de poser tantôt une équivalence frappante, tantôt de souligner une opposition sur le mode du paradoxe (« le bien, c’est le mal »). Un effet que François Asselineau renforce au moyen d’un parallélisme et d’une paronomase, lorsqu’il affirme que « le vote utile […] est un vote futile ». Proches par leurs sonorités, les adjectifs « utile » et « futile » possèdent en effet des significations antithétiques. Contrairement à d’autres épithètes accolées au mot « vote » (« blanc », « nul », par exemple), « utile » a une valeur adverbiale : « voter utile », c’est voter « utilement », c’est-à-dire de manière stratégique, en suivant les sondages. Une stratégie qui pénaliserait les « petits » candidats, comme celui de l’Union populaire républicaine. Ayant dissipé la croyance dans l’efficacité du « vote utile », ce dernier réaffirme la consistance de ses propres objectifs : « Les électeurs français, dans leur majorité, veulent de la solidité, de l’honnêteté, de la compétence. Ils en ont assez des formules marketing ». Celle qui aboutit à cette conclusion n’en est donc pas une ?

Crédits photo : Geoffroy Van Der Hasselt / AFP

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse, paradoxe, parallélisme, paronomase

« Dans les années 1970, il était coutumier de rappeler que l’union est un combat, il ne faudrait pas que l’union devienne une combine »

18 février 201718 février 2017 Chloé Gaboriaux

(Alexis Corbière, Le Monde, 14/02/2017)

Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon reprend le slogan avec lequel Georges Marchais avait convaincu le Parti communiste de se rallier au programme commun porté par les socialistes. Dans un rapport pesant le pour et le contre, ce dernier s’inquiétait déjà des « combinaisons électoralistes » auxquelles l’union pouvait donner lieu. Alexis Corbière synthétise le dilemme en une paronomase évocatrice, dévoilant la « combine » cachée derrière le « combat ». S’agit-il de mettre à distance toute alliance avec Benoît Hamon ? La référence au programme commun laisserait plutôt penser le contraire…

Posted in Figurez-vous...Tagged Alexis Corbière, paronomase

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Motion contre la LPPR

La LPPR, votée par l’Assemblée nationale et le Sénat (alors même que le gouvernement ne dispose pas d’une majorité à la Chambre haute), en dépit des avis du Conseil économique et social et du Haut Conseil pour l’égalité,  modifie profondément les institutions de la recherche et de l’enseignement supérieur dans le sens d’une plus grande subordination au pouvoir politique en la dépouillant de son indépendance.

La SELP dénonce l’absence de concertation et la brutalité des moyens employés par le gouvernement dans le processus d’adoption de cette loi (procédure accélérée pendant les confinements du printemps et de l’automne), appelle les candidates et les candidats aux prochaines élections républicaines à s’engager dans une voie de concertation avec l’ESR afin de réécrire une loi qui soit profitable à toutes et tous et dégage la recherche et l’enseignement supérieur des pièges de la concurrence immédiate à laquelle les condamne l’actuelle loi.