(François Fillon, QG de campagne, 1er mars 2017)
La comparaison à laquelle François Fillon a recours est étonnante : alors que tout son discours oppose la justice et la souveraineté nationale, ce sont ici ses “erreurs” qui sont mises en balance avec la nation. Est-ce une façon de minimiser les faits qui lui sont reprochés au regard de l’enjeu que constitue l’élection présidentielle ? Toute analogie joue cependant dans les deux sens : celle-là pourrait bien plutôt laisser entendre à l’électeur que la France ne mérite pas ce candidat aux prises avec la justice…