Skip to content

Société d'étude des langages du politique

  • Accueil – Derniers articles
  • Analyses
    • Figurez-vous…
    • Slogans de mai 1968
  • Dico
    • Base
    • Cellule
    • Classe
    • Commun(e)(s)
    • Corps
    • Développement
    • De Grenelle à Beauvau
    • Groupe
    • Intérêt général
    • Jeune d’origine immigrée
    • Métropole : la polysémie contre la démocratie
    • Mouvement
    • Politique
    • Prénoms
    • Pronoms personnels
    • Propagande
    • Quartiers
    • Radical, e
    • Société civile
    • Valeurs
  • Les mots du politique dans les médias
  • Actualité de la recherche
  • Membres
    • Al-Matary Sarah
    • Bacot Paul
    • Barbet Denis
    • Bilat Loïse
    • Blanchet Philippe
    • Bonnet Valérie
    • Boyer Henri
    • Breton Philippe
    • Charaudeau Patrick
    • de Chanay Hugues Constantin
    • Desmarchelier Dominique
    • Devriendt Emilie
    • Dontenwille-Gerbaud Aude
    • Fiala Pierre
    • Gaboriaux Chloé
    • Guerrini Jean-Claude
    • Guilbert Thierry
    • Honoré Jean-Paul
    • Jolivel Luc
    • Koffi Danielle
    • Lamizet Bernard
    • Leydier Gilles
    • Monte Michèle
    • Moussu Nils
    • Née Émilie
    • Piguet Laure
    • Piguet Marie-France
    • Rabatel Alain
    • Remi-Giraud Sylvianne
    • Sandré Marion
    • Ronny Scholz
    • Saggiomo Carmen
    • Trim Richard
  • Nos membres participent
  • À propos de nous…

Covid. Le maître du temps perdu

24 mars 202131 mars 2021 Hugues Constantin de Chanay

(Une de Libération, mercredi 17 mars 2021)

Voici Emmanuel Macron non pas conquérant mais conquis : comme en plongée (on voit son crâne d’en haut), les yeux baissés, il s’incline devant l’évocation du « maître du temps perdu », lui jadis « maître des horloges », selon ses propres mots. Suivant le fil de l’histoire récente, le dialogisme de Libération produit un effet de riposte : Emmanuel Macron, à qui ses paroles reviennent comme un boomerang, est battu sur son propre terrain (rétorsion rhétorique). Un second dialogisme, celui d’une tradition culturelle partagée, est évident à tout lecteur, à cause du « temps perdu » : la Recherche de Proust, écrivain par excellence de la mémoire – le temps d’avant le Covid n’est donc plus qu’un souvenir. Le titre, octroyant au virus la subtilité de la stratégie paradoxale (antithèse transcatégorielle : la défaite s’allie à la victoire : « perdu » /« maître ») suggère que Macron s’est fait jouer par plus malin que lui. Enfin la pose d’écolier repentant et puni (métaphore iconique implicite qui crée avec « maître » une isotopie polysémiotique) suggère la faute commise : avoir « perdu du temps »… et des vies.

Posted in Figurez-vous...Tagged antithèse transcatégorielle, dialogisme, isotopie polysémiotique, paradoxe, rétorsion rhétorique

Navigation de l’article

Dedans avec les miens, dehors en citoyen
Stature d’Angela Merkel

Bienvenue !

La Selp est une société d’étude qui partage des analyses du discours politique dans une dynamique interdisciplinaire et vivante. Bonne découverte de notre site !

Catégories

  • Canada
  • Européennes
  • Figurez-vous…
  • France
  • Grand Huit !
  • Non classé
  • Le bureau actuel de la SELP
  • Adhésion
  • Liens et ressources
  • Événements
  • Nous contacter

© 2021

Proudly powered by WordPress | Theme: x-blog by wpthemespace.com
Motion contre la LPPR

La LPPR, votée par l’Assemblée nationale et le Sénat (alors même que le gouvernement ne dispose pas d’une majorité à la Chambre haute), en dépit des avis du Conseil économique et social et du Haut Conseil pour l’égalité,  modifie profondément les institutions de la recherche et de l’enseignement supérieur dans le sens d’une plus grande subordination au pouvoir politique en la dépouillant de son indépendance.

La SELP dénonce l’absence de concertation et la brutalité des moyens employés par le gouvernement dans le processus d’adoption de cette loi (procédure accélérée pendant les confinements du printemps et de l’automne), appelle les candidates et les candidats aux prochaines élections républicaines à s’engager dans une voie de concertation avec l’ESR afin de réécrire une loi qui soit profitable à toutes et tous et dégage la recherche et l’enseignement supérieur des pièges de la concurrence immédiate à laquelle les condamne l’actuelle loi.