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« J’aurais un Captagon, là, sous la main, je leur redessinerais l’Europe »

24 mai 201925 mai 2019 Hugues Constantin de Chanay

Bernard-Henri Lévy (Libération, 16 mai 2019, p. 10).

Les souverainistes opposés à l’Europe arguent qu’il est impossible que des pays singuliers s’associent pour former un tout ? BHL a la solution : une autre répartition spatiale (la substitution partielle dénotée par le verbe « redessiner » implique une synecdoque). Rien de plus facile, pour peu que l’on ouvre un peu son esprit en faisant abstraction de ce qu’est actuellement l’Europe, et qu’on s’y consacre à fond (avec l’aide du Captagon, un stupéfiant à base d’amphétamines qui inhibe les émotions et développe les capacités physiques et mentales – on a prétendu que c’était la « drogue des djihadistes ») !

L’interprétation de la proposition de BHL suppose une forte composante métonymique, laquelle repose elle-même sur la compréhension des solidarités qui unissent les diverses réalités de l’Europe : la carte, le territoire, les peuples qui y vivent, leurs gouvernements et leurs têtes, l’ensemble (« Europe ») qui récapitule ce tout. Cette proposition n’a de sens que si les problèmes posés par l’Europe se réduisent à ce seul constat : les peuples pâtissant de leur répartition actuelle en pays, il faut remodeler les frontières. Vient alors la métaphore principale : BHL ne pense pas vraiment (se dit-on) que recourir aux amphétamines peut sauver l’Europe, mais nous interroge : si résoudre les problèmes européens est aisé à ce point, pourquoi nul ne s’est-il vraiment penché sur le sujet ? Préfère-t-on qu’ils perdurent ?

Source de l’image : etopia.be

Posted in EuropéennesTagged métaphore, métonymie, synecdoque

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La SELP dénonce l’absence de concertation et la brutalité des moyens employés par le gouvernement dans le processus d’adoption de cette loi (procédure accélérée pendant les confinements du printemps et de l’automne), appelle les candidates et les candidats aux prochaines élections républicaines à s’engager dans une voie de concertation avec l’ESR afin de réécrire une loi qui soit profitable à toutes et tous et dégage la recherche et l’enseignement supérieur des pièges de la concurrence immédiate à laquelle les condamne l’actuelle loi.