(réaction de François Fillon à l’article du Canard Enchaîné concernant les emplois de son épouse, 25/01/17)
La métaphore est habile : en assimilant l’information donnée par Le Canard Enchaîné à une « boule puante », il en retient essentiellement le caractère infamant tout en dévalorisant l’intention du journaliste, réduit à un cancre qui confondrait la campagne avec une cour d’école. L’éventuel conflit d’intérêt est ainsi occulté au profit de la construction d’une position de surplomb : le locuteur, tel un maître d’école, refuse de s’abaisser à ce qu’il prétend être des enfantillages.